L’association “BWB FOKKERS vzw” met à disposition de ses membres, de manière libre, un calcul de consanguinité réalisé sur toutes les générations connues pour l’ensemble de leur cheptel femelle avec tous les taureaux reproducteurs possibles (taureaux privés, d’IA). Il permet également de tester sur son cheptel, un taureau privé qui se trouve sur une autre exploitation avant son achat. Les résultats sont immédiats, imprimables, leur interprétation est facilitée et différentes présentations sont prévues.Ce calcul se base sur les coefficients de consanguinité suivants :
  Acceptable Risque accru A éviter
Coefficient de consanguinité<3,125%3,125-6,25%>6,25%

 

Coefficient de consanguinité de différentes combinaisons
Accouplement entre Coefficient de consanguinité
Parent X Progéniture 25%
Frère X Sœur25%
Demi-frère X Demi-Sœur (= 1 parent commun)12,5%
Grand-père X Petite-fille12,5%
Cousins (2 grands-parents communs)6,25%
Fils X Petite-fille (2 grands-parents communs)6,25%
Petit-fils X Petite-fille (2 grands-parents communs)3,13%

ADN
En 2009, des scientifiques ont réussi à cartographier le code génétique du bovin en utilisant l'ADN d'une vache Hereford. Environ 300 scientifiques de 25 pays ont passé six ans à décortiquer 22 000 gènes. Un rôle important dans le développement de la race BBB a été joué par le professeur émérite Roger Hanset, qui peut être considéré comme le père scientifique de la race. Il a notamment découvert la présence et le mécanisme de transmission du gène culard. L’équipe de recherche du Prof. Généticien Michel Georges de l'Université de Liège travaille à l'élucidation du génome du Blanc-Bleu Belge. Ceux-ci ont mis au point des tests ADN pour déceler la présence de certains caractères héréditaires chez les animaux BBB. 
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Grâce aux travaux de l'équipe du professeur Michel Georges, le bagage génétique de la race BBB est beaucoup mieux connu que celui des autres races à viande. La connaissance des généalogies des animaux couplée à ces découvertes génétiques  permet aux éleveurs de gérer leurs accouplements de manière pointilleuse et de faire évoluer leur cheptel dans la direction souhaitée. Ces tests génétiques ne sont pas obligatoires mais vivement conseillés, notamment pour les taureaux de reproduction et les donneuses d’embryons.